« Le Festival ‘Ecrans Noirs’ de Yaoundé : Un Cinéma qui Brise les Barrières entre les Nations Africaines »
La 27e édition du Festival « Ecrans Noirs » de Yaoundé (14-21 octobre) réunit vingt-quatre pays africains pour une semaine de panels et de projections de films, dans le but de renforcer les liens entre les communautés.
Le délégué général du festival, Bassek Ba Kobhio, a déclaré que « le festival a démarré de très bonne manière parce qu’on a reçu des félicitations de partout après la cérémonie d’ouverture de la 27ème édition, samedi » 14 octobre. Il a évoqué « la présence de 24 pays africains en compétition et plus de 200 personnes invitées, panélistes comme acteurs entre autres. »
La projection de « Borom Sarret » (Le Charretier), le premier court métrage du réalisateur sénégalais Ousmane Sembène produit en 1963, a été le moment fort de la cérémonie d’ouverture de cette édition, qui accueille le Sénégal en tant que pays invité d’honneur.
Bassek Ba Kobhio souligne l’importance du festival en montrant que « nous pouvons être un pays africain avec d’autres priorités économiques, tout en excellant dans le domaine cinématographique, à l’instar du Sénégal. » C’est l’une des raisons pour lesquelles le Sénégal a été choisi comme pays invité d’honneur de l’édition 2023.
Il rappelle que cet événement sert de « trait d’union » entre les pays et les peuples pour renforcer les liens entre les communautés. « Le festival n’est pas seulement destiné à montrer des films, mais aussi à intensifier les relations entre les peuples et à les magnifier », a-t-il déclaré, se félicitant des « bons rapports qu’entretiennent le Sénégal et le Cameroun. »
Une journée dédiée au Sénégal est prévue ce mercredi, avec un hommage rendu au cinéaste Ousmane Sembène, dont on célèbre le centenaire de la naissance cette année.