sunuculture

Le Choix de la Diversité

GRAND THÉÂTRE : Harmonie Sino-Sénégalaise autour du Tambour

Les spectateurs venus nombreux au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose ont assisté à un spectacle exceptionnel. Ils ont été émerveillés par des vibrations percutantes, des sonorités rythmiques et une chorégraphie envoûtante. Ces prestations, offertes par des batteurs sino-sénégalais, ont mis en lumière l’excellence des relations entre le Sénégal et la République populaire de Chine.

La soirée a débuté avec la Troupe Doudou Ndiaye Coumba Rose, dirigée par Birame Ndiaye Rose. Vêtu des couleurs nationales, ce dernier a mené de main de maître une performance de percussions accompagnée de danses et de chants. Sa prestation énergique a suscité de fortes émotions, ravivant la mémoire de son défunt père, tambour major légendaire.

Un second tableau a offert un spectacle traditionnel, celui du jeu des faux lions, également connu sous le nom de « Simb ». Les interprètes, vêtus de costumes impressionnants, ont captivé le public. Au rythme intense des percussions, ils ont entraîné l’assistance dans un rituel d’initiation culturel.

Le groupe de percussionnistes chinois a ensuite pris place sur scène. En tournée au Sénégal, ce groupe est dirigé par le soliste Yin Fei, du Conservatoire central de musique de Chine. Leur prestation, composée d’œuvres emblématiques telles que Poème du Tambour, Le Tambour de la Danse du Lion et Le Festival des Torches, a dévoilé la richesse de la culture chinoise.

Le tambour, comme l’a expliqué Mme Li Yan, chargée d’affaires de l’ambassade de Chine, est bien plus qu’un instrument musical. Il représente un moyen de transmission d’informations vitales et un élément clé des cultures humaines. Au Sénégal, le tambour incarne un héritage social et artistique. En Chine, il évoque la mémoire collective et traduit, par son langage universel, l’ouverture de la Chine moderne au monde.

Dans son discours, le directeur général du Grand Théâtre, Serigne Fall Gueye, a salué l’apport de la Chine dans la construction d’infrastructures culturelles majeures au Sénégal. Il a mentionné des édifices tels que le Musée des Civilisations Noires, le Monument de la Renaissance africaine et le Grand Théâtre lui-même.

Le clou de la soirée a été une fusion festive entre percussionnistes sénégalais et chinois. Cette prestation a symbolisé la profondeur et la vitalité des relations d’amitié entre les deux nations.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *