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Explosion de Talents à Birkelane grâce au Studio d’Enregistrement Financé par le FDCU


Le département de Birkelane, situé dans la région de Kaffrine (centre-ouest), a vu émerger de nombreux talents locaux grâce à un studio d’enregistrement. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives (FDCU).

L’entrepreneur culturel Mamadou Mbaye précise que ce financement, d’un total de huit millions cinq cent mille francs CFA entre 2017 et 2022, a été essentiel pour détecter et promouvoir les artistes de la région. En 2022, il a reçu trois millions cinq cent mille francs CFA. Ce soutien a permis d’acquérir des équipements et d’établir des partenariats internationaux, notamment avec les ambassades du Canada et le Bureau international de la jeunesse.

“À Birkelane, nous avons accompagné un jeune rappeur, Bag Ass, qui commence à se faire un nom au niveau national. Le fonds a aussi contribué à promouvoir Birkelane comme destination culturelle. Le festival Nagadef, par exemple, attire des artistes du monde entier,” se réjouit Mamadou Mbaye.

Le festival Nagadef a débuté avec cinq rappeurs. Aujourd’hui, plus de vingt artistes souhaitent y participer. Cette croissance s’explique par le soutien constant du FDCU. L’aide reçue a permis d’améliorer la qualité de l’événement.

Mamadou Mbaye plaide pour une augmentation des subventions afin de mieux soutenir les artistes locaux. Selon lui, ces fonds doivent être alloués aux plus méritants pour assurer le développement de la scène artistique de Birkelane.

Créé en 2013, le festival Nagadef a reçu cinq millions de francs CFA en 2017. Cette aide a permis d’améliorer l’événement grâce à un apport en logistique et en équipements son et lumière.

Mamadou Mbaye, connu sous le nom d’artiste Ode Mbaye, affirme que le FDCU, mis en place par l’État du Sénégal en 2017, a crédibilisé les activités artistiques de Birkelane. Les financements ont attiré de grands noms de la musique sénégalaise, comme Gunman Xuman et Matador, renforçant ainsi la notoriété du festival.

Malgré ces avancées, les artistes locaux déplorent le manque d’infrastructures culturelles. Birkelane ne dispose ni d’une maison des cultures urbaines, ni d’un centre culturel, ni d’une esplanade. Ils appellent les autorités locales à s’investir davantage. La culture nécessite un soutien accru.

Grâce au financement du FDCU, le studio d’enregistrement de Birkelane joue un rôle clé dans la découverte et la promotion des talents locaux. Cependant, un meilleur accompagnement reste indispensable pour assurer un développement artistique durable.

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