« Libération controversée : Jung Joon-young, l’icône de la K-Pop condamné pour viol, retrouve la liberté après cinq ans de prison »

Dans une sortie discrète, Jung Joon-young, l’ancienne star de la K-pop, a été libérée mardi 19 mars 2024 après une peine de cinq ans pour des accusations de viol en réunion et d’enregistrement vidéo illicite. Vêtu d’un chapeau noir et d’un masque, le chanteur de 35 ans a quitté la prison de Mokpo, située à 350 kilomètres de Séoul, sans faire de commentaires aux journalistes, selon l’agence de presse coréenne News1.

Jung Joon-young a été reconnu coupable de deux viols survenus en 2016, ainsi que d’avoir secrètement filmé ses relations sexuelles avec des femmes et d’avoir partagé ces enregistrements sans leur consentement. Son implication dans cette affaire fait partie des nombreux scandales sexuels qui ont secoué l’industrie des célébrités masculines en Corée du Sud, en pleine effervescence du mouvement #MeToo.

La montée en puissance de Jung Joon-young dans le monde de la K-pop a débuté en 2012 après son apparition dans une émission de télévision, suivie par une série de succès en solo. Cependant, sa carrière a été ébranlée début 2019 lorsque des allégations ont émergé, bien que les accusations de viol n’aient pas été formulées à ce moment-là. L’ex-star a admis avoir commis des actes « impardonnables ».

Cette même année, un autre drame a frappé l’industrie du divertissement sud-coréenne lorsque Goo Hara, une ancienne membre du girls band Kara, s’est suicidée après avoir été victime de chantage au « revenge porn » de la part d’un ex-petit-ami.